lundi 13 avril 2009

A Pâques c'est chocolat et friandises ... ne condamnez pas un lapin ou un poussin juste pour faire plaisir à vos enfants !

Lapins de Pâques
Par Mary Brandolino

Je me rappelle ce samedi de Pâques
Tout était chouette et coloré
Comme la nouvelle vie que j'avais commencée
Dans ma nouvelle cage.

J'étais juste une petite chose
Quand ils m'ont ramené de l'animalerie
Et m'ont délicatement posé sur le tapis
Dans ma cage.

Ils me sortaient pour jouer
M'aimaient et me câlinaient à longueur de journée
Et le soir venu, je devais rentrer
Dans ma cage.

Mais à mesure que les jours et les semaines passèrent
Je les voyais de moins en moins
Les marques d'affection que je recevais n'étaient plus qu'un souvenir lointain
Dans ma cage.

La nuit à l'extérieur de leur maison
Je me sentais triste et abandonné
Souvent effrayé et en danger
Dans ma cage.

Par temps sec comme par temps pluvieux
Tantôt trop chaud, tantôt trop froid
Je grandissais en restant assis là
Dans ma cage.

Le chat et le chien me pourchassaient
Jouant seulement l'un avec l'autre
Pendant que j'étais assis là me sentant seul
Dans ma cage.

Sur l'herbe fraîche
Les enfant gambadaient et riaient toute la journée
Je pouvais seulement les regarder jouer
Dans ma cage.

Ils me sortaient dehors
Et me laissaient gambader au soleil
Je ne peux plus courir
Dans ma cage.

Autrefois un lapin mignon et à croquer
Comme une petite boule de coton
Maintenant j'ai grandi et suis oublié
Dans ma cage.

Je ne sais pas ce qu'il n'allait pas
De cette maison j'étais un habitant
Je suis juste un lapin devenu trop grand
Dans ma cage.

Mais ils m'ont amené dans un refuge
Avant j'étais aimé et apprécié
Maintenant j'attends d'être euthanasié
Dans ma cage.


Désolée pour les mouchoirs... et mort aux cages ^^


Une touche de bonheur après ce poème triste.
Merlin qui fait la sieste "tranquilou" (aout 2008) :